Édition du mercredi 6 février 2013
Paris va expérimenter une salle de consommation de drogues
Matignon a donné hier son feu vert à l’expérimentation d’une salle de consommation de drogues à Paris, sous l’égide de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (Mildt) et du ministère de la Santé.
Qu’on les appelle « centres d’injection supervisés », SCMR (salles de consommation à moindre risque) ou plus familièrement « salles de shoot », ces lieux sont actuellement inexistants et illégaux en France. Ils existent en revanche dans plusieurs pays tels l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse, et on fait l’objet d’une étude de l’Inserm, en 2010, aux conclusions plutôt positives : ces salles permettraient « une amélioration de la santé » des toxicomanes, une réduction des comportements à risque et une « pacification » des quartiers où elles sont installées.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a exprimé depuis l’été dernier la volonté du gouvernement de se livrer à des expérimentations en France. Elle a répété, dimanche dernier, qu’elle ne souhaitait toutefois pas une « multiplication des expérimentations ». « Il faut discuter avec les municipalités, choisir des lieux, réfléchir à la fois en termes de santé publique et de sécurité. » La ministre a également confirmé – pour répondre aux craintes exprimées par des élus de l’opposition – qu’il ne s’agissait « absolument pas » d’un pas vers la légalisation des drogues.
L’expérimentation qui va être menée à Paris vise à « permettre de confirmer la faisabilité du projet dans ses dimensions sanitaires, sociales, économiques, et en termes de santé publique », a précisé Matignon hier. Il est probable que cette expérimentation se fera dans le quartier de la Gare du Nord, le maire du Xe arrondissement de Paris, Rémi Féraud, étant depuis longtemps volontaire. La Ville de Paris travaille déjà avec la SNCF pour essayer de trouver un local autour de la gare. Un travail de concertation reste à faire avec les riverains et les services de police, pour une ouverture qui pourrait intervenir avant l’été prochain.
Les élus UMP du Conseil de Paris ont hier « fermement condamné » cette décision, et demandent aux acteurs concernés, dans un communiqué, « d’utiliser leurs moyens pour favoriser la prévention, les soins et l’accompagnement, plutôt que d’offrir un cadre aux addictions ».
Qu’on les appelle « centres d’injection supervisés », SCMR (salles de consommation à moindre risque) ou plus familièrement « salles de shoot », ces lieux sont actuellement inexistants et illégaux en France. Ils existent en revanche dans plusieurs pays tels l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse, et on fait l’objet d’une étude de l’Inserm, en 2010, aux conclusions plutôt positives : ces salles permettraient « une amélioration de la santé » des toxicomanes, une réduction des comportements à risque et une « pacification » des quartiers où elles sont installées.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a exprimé depuis l’été dernier la volonté du gouvernement de se livrer à des expérimentations en France. Elle a répété, dimanche dernier, qu’elle ne souhaitait toutefois pas une « multiplication des expérimentations ». « Il faut discuter avec les municipalités, choisir des lieux, réfléchir à la fois en termes de santé publique et de sécurité. » La ministre a également confirmé – pour répondre aux craintes exprimées par des élus de l’opposition – qu’il ne s’agissait « absolument pas » d’un pas vers la légalisation des drogues.
L’expérimentation qui va être menée à Paris vise à « permettre de confirmer la faisabilité du projet dans ses dimensions sanitaires, sociales, économiques, et en termes de santé publique », a précisé Matignon hier. Il est probable que cette expérimentation se fera dans le quartier de la Gare du Nord, le maire du Xe arrondissement de Paris, Rémi Féraud, étant depuis longtemps volontaire. La Ville de Paris travaille déjà avec la SNCF pour essayer de trouver un local autour de la gare. Un travail de concertation reste à faire avec les riverains et les services de police, pour une ouverture qui pourrait intervenir avant l’été prochain.
Les élus UMP du Conseil de Paris ont hier « fermement condamné » cette décision, et demandent aux acteurs concernés, dans un communiqué, « d’utiliser leurs moyens pour favoriser la prévention, les soins et l’accompagnement, plutôt que d’offrir un cadre aux addictions ».
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